TKCX peut-il me répondre ? |
Ce mois-ci, je voudrais faire
connaître mon mécontentement à l'encontre des employeurs qui ne daignent pas répondre
aux offres d'emploi que je leur envoie (mais j'ai conscience que cette situation est
vécue par de nombreuses autres personnes). Mesdames et messieurs les employeurs qui profitez de votre anonymat pour ne pas répondre à mes pauvres petits courriers, ayez honte ! Cachés derrière des références (allez deviner quelle entreprise se cache derrière les lettres LGXM ou KRZQ), vous faites preuve de cruauté mentale en ne répondant pas. D'une part, la plus élémentaire politesse veut que l'on réponde à un courrier, notamment s'il est sollicité puisqu'en publiant une annonce, vous demandez que l'on vous écrive. D'autre part, l'incertitude est mère de l'anxiété et grand-mère des dépressions qui font des êtres civilisés que nous croyons être des décérébrés applaudissant chaque samedi soir le Grec et sa clique. L'incertitude ronge notre patience et nous rend perméable à tous les ennuis, tracas, soucis, obstacles, tuiles, pépins, mauvaises surprises, déconvenues, déceptions que notre existence nous amène à subir. Est-il si difficile de faire un courrier type et de l'envoyer à tous ceux qui ont eu la bonté de répondre à une annonce et qui n'ont pas la chance d'être choisis pour le couronnement : un travail ! En passant, je signalerai que le mot " travail " vient du latin " trepalium " qui était un instrument de torture. Logiquement, le mot " robot " est d'origine tchèque et signifie " travail " : la boucle est bouclée ! Peut-être ont-ils peur de nous faire de la peine et pensent-ils qu'en ne nous disant pas " non " explicitement, ils laissent subsister en nous un once d'espoir. Peut-être n'en ont-ils rien à faire de nous (moi ?) et ne veulent-ils pas perdre de temps et d'argent en répondant ? Mon pessimisme m'inciterait à choisir la seconde réponse si, cette semaine, je n'avais eu l'agréable surprise de recevoir un appel pour un entretien d'embauche, suite à un courrier envoyé en juillet ! Le plus fort est que je ne rappelle pas avoir écrit à cette entreprise et je soupçonne fortement qu'elle se dissimulait derrière une référence ésotérique évoquée plus haut. Quatre mois pour me répondre, voilà une entreprise qui a dû bien peser le risque d'éventuellement m'embaucher ! Ne les décevons pas et allons-y avec courage et humilité ! La torture tant espérée est à portée de main ! |
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